Parenthèse d’automne
La plage en automne: bois flottants, écume, vent, rares promeneurs, et nous les pieds dans l’eau froide, à tenter d’éviter les grosses vagues en se marrant.
De retour à l’hôtel, bain dans la piscine chauffée à 30 °C, massage depuis les orteils jusqu’au sommet de la tête par une fille aux doigts de fée, jacuzzi, douche sensorielle, et la sensation très agréable de flotter dix centimètres au-dessus du sol.
Retrouver la douceur du lâcher prise total.
Plus tard, dans la soirée, devant une verveine, profonde discussion métaphysique. Tout ce qui fait dire à Hubert Reeves que ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas que cela n’est pas…on ne peut pas expliquer l’ordre parfait de l’univers, car dit-il, ce serait comme vouloir apprendre la géométrie à son chat: ça existe mais on n’a pas le cerveau pour comprendre. Parler, parler, jusqu’à pas d’heure…
Le lendemain, savourer des huîtres et du vin blanc, face à la mer. Soleil et brume jouent à cache-cache. On paresse comme des chats en terrasse.
Elle était chouette notre parenthèse d’automne.